SPM, règles très abondantes, cycles très courts… et si tu manquais de progestérone ?

La progestérone est une hormone essentielle du cycle menstruel. On y pense souvent quand on pense fertilité, car elle a pour but de favoriser l’implantation d’un embryon et soutenir le début d’une grossesse, mais c’est très loin d’être son seul rôle !

 

La progestérone, rôle et signes de manque

 

C’est une alliée majeure d’un cycle qui se passe bien, et donc du confort de vie et de la santé des personnes menstruées. Déjà, si tu manques de progestérone, cela peut être le signe d’un cycle au cours duquel tu n’as pas ovulé, ce qui est signe d’un déséquilibre quelque part. Mais en plus, un manque de progestérone va jouer sur : SPM, acné hormonale, perte de cheveux, cycles trop courts (plus précisément phase lutéale trop courte, la phase qui suit l’ovulation), spotting (=saignements légers) avant les règles, règles trop abondantes / trop longues, règles douloureuses, fibromes, fausses couches, etc.

En effet, la progestérone a plein de rôles sympa : calmer le système nerveux et aider à mieux gérer le stress, soutenir les capacités cognitives, la qualité du sommeil, réduire l’inflammation, réduire le flux des règles, stimuler la thyroide, soutenir la construction musculaire, la pousse des cheveux, l’éclat de la peau…

Deux situations peuvent se présenter :
Si tu as un cycle anovulatoire (ce qui peut arriver à tout le monde occasionnellement, un coup de stress par exemple. Le problème est quand ça se présente régulièrement), tu ne produiras pas du tout de progestérone sur ce cycle là.
Si tu ovules mais que ta phase lutéale est trop courte, tu produis de la progestérone mais pas suffisamment.

 

 

Comment savoir si tu en produis assez ?

 

Déjà, si tu as un SPM régulier, particulièrement des forts changements d’humeur avant les règles avec stress, irritabilité, anxiété, etc, des cycles très courts ou beaucoup trop longs, des règles trop abondantes et autres signes cités plus hauts, il y a de fortes chances que tu manques de progestérone.

Ensuite, la meilleure façon de savoir si tu produis assez de progestérone est d’observer ton cycle et les signes de fertilité et d’ovulation. C’est ce que l’on fait en symptothermie, méthode d’observation du cycle très intéressante pour mieux connaître son corps.
Les signes à constater : présence de glaire fertile (transparente, glissante, texture blanc d’oeuf étirable voire même liquide) suivie d’une montée de température, et aussi durée de la phase lutéale (de la montée de température jusqu’à l’arrivée des règles).

Au niveau médical, le meilleur moment pour tester le taux de progestérone est le milieu de la phase lutéale. On la teste ainsi généralement au jour 21, en partant du principe qu’un cycle dure 28 jours avec ovulation à jour 14, mais c’est une généralité qui ne correspond pas à une réalité pour beaucoup. On peut tout à fait ovuler plus tôt ou plus tard et un cycle peut tout à fait être plus court ou plus long.

 

 

Causes principales du manque de progestérone

 

Il y a 3 grandes causes principales à un manque de progestérone :

  • un excès d’oestrogènes, qui peut être dû à divers facteurs (perturbateurs endocriniens, inflammation chronique -par ex. dans l’endométriose-, mauvais métabolisme des oestrogènes au niveau du foie et des intestins, etc…)
  • le stress, facteur majeur,
  • des difficultés d’ovulation (par exemple avec un SOPK, une alimentation insuffisante ou déséquilibrée, ou encore en périménopause).

 

Comment soutenir la progestérone ?

 

Bon, après tout ça, tu devrais pouvoir avoir une bonne idée de si tu as assez de progestérone ou non.
Super, mais du coup maintenant on fait quoi ?

Je te partage ici quelques unes des clés essentielles pour soutenir la progestérone et éviter un excès d’oestrogènes :

  • la réduction du stress, la relaxation, le repos,
  • manger régulièrement sur la journée, des repas complets contenant protéines, bons gras et glucides,
  • éviter les perturbateurs endocriniens,
  • soutenir la digestion, particulièrement foie et intestin,
  • consommer suffisamment de magnésium.

 

 

Toutes ces clés font partie du travail que nous pouvons faire ensemble en naturopathie. Ensemble, nous voyons quels sont les facteurs de déséquilibre dans ton cas, puis nous travaillons sur les axes principaux qui vont t’aider à soutenir ton équilibre hormonal.
Si tu veux en savoir plus, tu peux me contacter ici.

 

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